[Chronique Littéraire] La Passe-Miroir – T2 : Les Disparus du Clairdelune, Christelle Dabos

   Voilà bien plusieurs années que j’ai lu le premier tome de cette série de fantasy assez particulière, et cette année j’ai enfin franchi le pas en lisant la suite de La Passe-Miroir avec le T2 : Les Disparus du Clairdelune de Christelle Dabos (Gallimard).

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FICHE TECHNIQUE

 

  • Titre : La Passe-Miroir T2 : Les Disparus du Clairdeluneb1-ou5utwys
  • Auteur/Autrice : Christelle Dabos
  • Illustrateur/Illustratrice : Laurent Gapaillard
  • Édition : Gallimard Jeunesse
  • Collection : Grand Format / Pôle Fiction
  • Genre : Fantasy
  • Public : Jeunesse, Adulte
  • Cycle :  oui (2/4)
  • Pages : 560
  • Parution : 29 octobre 2015
  • Langue : Français
  • Format : Numérique – Papier
  • Prix :  8.49 euros – 19 euros
  • ISBN : 978-2070661985
  • Lien : Gallimard Jeunesse : La Passe-Miroir T2 ; Passe-Miroir

Résumé : Fraîchement promue vice-conteuse, Ophélie découvre à ses dépens les haines et les complots qui couvent sous les plafonds dorés de la Citacielle. Dans cette situation toujours périlleuse, peut-elle seulement compter sur Thorn, son énigmatique fiancé ? Et que signifient les mystérieuses disparitions des personnalités influentes à la cour ? Ophélie se retrouve impliquée malgré elle dans une enquête qui l’entraînera au-delà des illusions du Pôle, au coeur d’une redoutable vérité.

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MON AVIS

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Lu dans le cadre du Challenge Littérature de l’Imaginaire.

   La chronique du tome 1 date de plus de 2 ans désormais, mais si vous voulez la lire, c’est par ici. Et puisque nous avons décidé avec Symphonie que ce mois serait celui de la Passe-Miroir, je vous conseille d’aller voir sa chronique sur le tome 1 (ici), en attendant celle du tome 2 dimanche prochain (ici). 😉

 

Couverture et Accroche

   Je suis toujours aussi admirative de l’illustration de Laurent Gapaillard, ayant un petit faible pour les dessins aux allures d’esquisses. Comme pour le précédent tome, il représente un lieu majeur du livre, ici les Sables d’Opale, une station balnéaire en bordure d’arche, ce qui explique cette muraille vertigineuse servant au trafic ferroviaire. Je ne saisis pas trop l’idée derrière le choix de la couleur jaune, peut-être parce que le bleu était déjà pris par le tome précédent (avouez que ça aurait pourtant fait sens, pour ceux qui l’ont lu ^^).

   Le résumé est court, mais donne une bonne idée du contenu. Il a le mérite de rappeler la situation de l’héroïne à la fin du précédent tome, à savoir qu’elle se trouve toujours dans la Citacielle, au milieu de la haute société qui l’exècre, avec un fiancé toujours aussi difficile à comprendre. Alors, si on ajoute à cela des disparitions… Personnellement, je trouve que le style du résumé donne aussi une idée du ton, à savoir un rythme assez lent, propre à l’évolution des personnages et à la disparition progressive des nobles de la cour. En bref, ne vous attendez pas à de l’action rocambolesque, mais bien à une atmosphère d’enquête qui avance pas à pas.

 

Prose et Structure

   La plume de Christelle Dabos est, je crois, l’une de celles que j’apprécie le plus. Elle est à la fois élégante, riche et documentée, et en même temps facile à appréhender, juste dans l’intention. Elle est très posée et un peu classique (troisième personne au passé, elle utilise sans gêne l’imparfait du subjonctif), ce qui ne plaira peut-être pas autant aux lecteurs habitués à un discours plus franc et familier. En effet, cela donne des descriptions très précises dans un récit qui prend son temps pour dérouler son tapis rouge aux personnages et à l’univers. C’est très addictif pour ceux qui apprécient la découverte, probablement moins pour ceux préférant l’action et la multiplication des rebondissements.

   Le roman se découpe en une quarantaine de chapitres, séparés par des bribes, des sortes de souvenirs explorés de façon consciente et qui orientent sur une certaine partie de l’intrigue de façon très intéressante, car ils montrent une quête volontaire pour les comprendre. A noter l’avertissement de l’autrice en fin de tome, que je trouve approprié pour l’occasion. 😉

 

Personnages et Narrateurs

   Les personnages sont sans conteste atypiques pour le genre littéraire et, joie ! ils sont vraiment bien travaillés. Y compris les personnages secondaires, si bien qu’on se souvient sans problème de les avoir croisé (j’ai lu le premier il y a plus de 2 ans et je n’ai eu aucune difficulté à tous me les représenter).

   Dans le premier tome, Ophélie était une jeune animiste maladroite et timide, capable de lire les objets et de traverser les miroirs, mais qui se laissait marcher sur les pieds et obéissaient plus ou moins aux ordres pour survivre sur une arche qu’elle ne connaissait pas. Dans ce tome, Ophélie évolue. Elle est toujours maladroite, mais elle a gagné en maturité. Elle sait désormais qu’elle doit défendre sa place pour survivre, et cela passe symboliquement par l’usage de cette voix, si faible jusqu’à lors, qu’elle exerce pour devenir une véritable conteuse. Ce n’est pas la seule évolution, elle n’a plus peur de dire ce qu’elle pense et d’obtenir des faveurs pour défendre les autres (il faut dire que son statut lui en offre la possibilité). Toujours aussi droite dans ses bottes (même si son écharpe ne l’aide pas à garder l’équilibre ^^), elle affronte avec détermination les catastrophes qui s’abattent sur elle, si bien qu’elle attire facilement la sympathie du lecteur.

   Son fiancée Thorn est toujours aussi distant et mystérieux, bien qu’on le découvre davantage dans ce tome. Glacial, maniaque et très porté sur le respect des lois, il n’est apprécié de personne au sein de la Citacielle (lieu des illusions et donc du mensonge). Son ascendance lui ayant octroyé une mémoire exceptionnelle, cela vire chez lui à un comportement compulsif qui le voit aligner les feuilles avec méticulosité ou manipuler sa montre à gousset lorsqu’il est stressé. Pour ce dernier point, j’ai regretté qu’il ne soit pas fait mention de la difficulté qu’il a eu à s’en séparer plusieurs semaines (pour moi, il est impossible qu’il n’ait pas reporté son toc sur autre chose). Il est néanmoins attachant dans sa façon maladroite de regagner les faveurs d’Ophélie, et plus encore de la protéger. Pour avoir lu ici et là quelques commentaires, cela le rend sympathique aux yeux de beaucoup de lectrices, même s’il est souvent concurrencé par Archibald (par contre, il faut cesser de le vouloir « beau gosse » là où il ne l’est pas, le livre défend justement des qualités qui n’appellent pas à la beauté physique).

   Archibald, lui, est un ambassadeur décrit comme un charmeur toujours mal fagoté et négligé (visiblement, les trous dans les chaussures plaisent beaucoup ^^). Faisant partie de la Toile (famille aux membres tous intimement liés), il use de sa capacité familiale pour attirer les épouses esseulées dans son lit. Il a un personnalité complexe, le genre à dissimuler ses failles derrière ses grands sourires taquins, ou à s’amuser de ce que les autres pensent de lui, tout en sachant jouer avec finesse au grand jeu du pouvoir. C’est le type de personnage drôle, intelligent, calculateur, mais avec quelques failles, qui plait souvent au lectorat. Personnellement, je trouve son profil assez « courant » en fantasy, il n’est donc pas le personnage auquel je m’attache le plus. 😉

   Nous retrouvons aussi la tante de Thorn, Berenilde, favorite de l’esprit de famille Farouk, désormais enceinte et en quête d’une protection pour son enfant à naître. Plus douce et moins manipulatrice, on lui découvre une réelle affection pour Ophélie. Un échange en particulier dans un sanatorium met en évidence toute la difficulté d’une personne influente de la Citacielle à vivre normalement quand il lui faut lutter chaque jour pour garder sa place au soleil.

   La tante d’Ophélie, Roseline, est elle aussi toujours présente pour chaperonner l’héroïne. Ayant la langue bien pendue et une sens des responsabilités particulièrement développé, elle est un soutien de poids pour Ophélie dans une ville étrangère où tous cherchent à l’utiliser ou à la faire tomber en disgrâce. Personnellement, je la préfère à sa mère, très envahissante et pas vraiment d’une grande aide. ^^

    Parce que, oui, nous revoyons aussi toute la famille d’Ophélie, un peu trop nombreuse par ailleurs, mais ce qui donne des moments plutôt animés (et les meubles aussi ^^). Sa mère possessive, son père passif, son frère trop curieux, sa grande sœur envieuse ou ses trois petites sœurs indissociables (dans mon esprit en tout cas), même le grand-oncle est présent.

   Enfin, nous retrouvons ou découvrons de nombreuses personnalités et serviteurs de la Citacielle. Baron, ministre, journaliste, serviteur, mécanicienne, tous sont personnalisés et dotés de caractéristiques particulières qui les rendent reconnaissables et intrigants. Même les figurants, comme les membres des clans déchus ou les artistes de la Caravane du carnaval, invitent à en découvrir davantage sur eux (et sur leurs arches respectives).

 

Univers et Atmosphère

   L’univers de la Passe-Miroir est d’une incroyable complexité, et nous en avons encore la preuve dans ce tome. Pour rappel, la Passe-Miroir se passe dans un monde où, suite à un phénomène qu’on appelle la Déchirure, la Terre a été morcelée et l’humanité séparée au sein d’îles flottantes nommées arches. Chaque arche est dirigée par une divinité considérée comme l’esprit de famille et qui, au fil des siècles, en s’accouplant avec les humains, a octroyé des capacités spéciales à certaines familles, laissant le reste de l’humanité sans pouvoir.

   Si Ophélie vient de l’arche d’Anima où les objets bougent tout seuls, c’est bien sur celle du Pôle, dirigée par Farouk maître de l’esprit, que nous la retrouvons. Nous explorons ainsi plus en détails la Citacielle et notamment les lieux jusqu’à lors évités par l’héroïne, à savoir les étages où circulent la haute société du Pôle. Que ce soit la Jetée-Promenade, sorte d’immense galerie enchantée pour donner l’illusion de marcher en bord de mer, ou le gynécée qui sert d’appartements aux favorites de Farouk et qui se dote de décorations orientales, nombreux sont les éléments du décor qui mettent en évidence un paradoxe du chaud et du froid, des influences orientales et nordiques. Un indice remarquable sur l’instabilité notoire de Farouk dont les pertes de mémoire le rendent difficile à gérer.

     Faisant désormais partie de la cour, Ophélie rencontre de nombreuses personnalités, pas toujours bienveillantes, la plupart jouant au jeu des chaises musicales auprès de l’esprit de famille, si bien qu’il reste difficile de leur accorder un soupçon d’honnêteté, en particulier lorsqu’ils font partis de la famille des Mirages. Ces nobles imbus de leur personne ont la capacité de créer des illusions plus ou moins efficaces, plus ou moins longues, plus ou moins mortelles. Ils sont d’autant plus redoutables qu’ils sont désormais pratiquement la seule famille influente du Pôle, avec la Toile (dont la limite des capacités se découvre ici avec une certaine dureté), suite à la disparition des Dragons (famille de Thorn).

   Heureusement, comme nous pouvons le voir sur la couverture, nous déménageons aussi durant une partie du tome loin de la Citacielle pour rejoindre la station balnéaire des Sables d’Opale, en bordure de mer, mais aussi du néant sidéral, d’où la présence d’une muraille. Ce nouvelle environnement, s’il est plutôt réduit, donne surtout l’occasion de rencontrer les déchus, les familles liées à Farouk qui ont été bannies de la Citacielle au fil des siècles. Ainsi, on découvre une plus large panel de capacités, la plus mise en avant étant celle des Invisibles qui, comme leur nom l’indique, peuvent donner l’impression d’être invisibles.

 

Intrigues et Thématiques

   Suite à un malentendu, Ophélie se retrouve nommée vice-conteuse et doit rivaliser avec l’actuel conteur pour s’attirer les faveurs de l’esprit de famille Farouk et ainsi conserver la protection qu’il accorde à Berenilde et elle. Malheureusement tout ne se passe pas comme prévu : entre son fiancé Thorn qui semble toujours lui mettre des bâtons dans les roues, les nobles qui cherchent à la destituer en lui jetant des illusions, et les disparitions au sein de l’ambassade qui mettent son allié Archibald dans l’embarras, autant dire qu’Ophélie n’en a pas fini de lutter pour sa survie. Et puis, il y a Farouk qui semble très intrigué par sa petite personne et espère d’elle une lecture de son Livre. Une tâche que ni Thorn, ni un mystérieux individu lui envoyant des lettres de menace, ne veulent la voir accomplir.

   Le livre est riche, mais il est aussi très posé dans son rythme et dans ses intentions. N’y venez pas pour d’illustres batailles, des duels de débauche de pouvoirs ou des courses folles dans toute la Citacielle. Comme dans le premier tome, l’intrigue s’élabore au fil des explorations d’Ophélie qui a une tendance à attirer les ennuis bien plus qu’à s’y jeter (oui, la pauvre, ce n’est même pas volontaire). L’ambiance est plutôt à mi-chemin entre un récit de cour où une jeune femme apprend à trouver sa place, et une enquête policière mener plus ou moins de bonne volonté, comme le rôle échoit à Ophélie bien malgré elle.

    Je ne me suis personnellement pas ennuyée une seule seconde et j’ai adoré retrouver certains personnages, découvrir la fabrique des fameux sabliers du tome 1 ou encore sortir prendre l’air aux Sables d’Opale. J’ai néanmoins regretté l’usage de la famille de la Toile, et en particulier des Valkyries. Ces vieilles femmes, qui suivent durant une partie du récit Ophélie et Berenilde, assurent un semblant de protection par leur capacité à transmettre au reste de leur famille tout ce qu’elles voient (donc à alerter immédiatement en cas de danger). Cependant, il est arrivé, bien avant qu’elle soit congédiée, que la vieille dame ne se trouve pas à côté d’Ophélie, et bien entendu, quand les malheurs lui tombaient dessus (je pense à une scène avec le Chevalier où rien ne justifiait son absence, mais qui a permis d’introduire un autre personnage).

   Ne vous laissez pas tromper par sa classification « jeunesse », ce serait une grave erreur (surtout que le « jeunesse » englobe parfois le « young adulte » qui lui même comprend un lectorat allant jusqu’à 30 ans… je vous laisse imaginer la palette d’ouvrages qu’on peut trouver en « jeunesse »…). Ce cycle mérite d’être découvert par tous les publics, car sous le couvert esthétique des illusions d’un décor, l’autrice nous parle avec justesse de l’humanité, celle qui lutte au coude à coude pour rester au sommet, celle qui a dégringolé la pente et cherche à y remonter, celle prise au milieu des luttes et qui cherche à survivre, celle qui vient de l’ailleurs et se confronte à d’autres vérités.

   Concernant la romance, je suis étonnée de lire qu’elle est parfois considérée comme « conventionnelle ». Personnellement, je n’avais jamais lu ce type de romance dans un livre jeunesse où il est de bon aloi de montrer que l’amour, c’est magique et instantané ; que l’amour, c’est se jeter dans les bras de l’un de l’autre à longueur de journée et se dire des mots doux toutes les trente secondes. Non, ici la romance est d’une lenteur propre à l’univers, emprisonnée dans son carcan de glace, de vérités tues, de douleurs solitaires. Vous ne verrez pas d’élan fougueux, d’interminables monologues et de baisers langoureux. Parce que ce n’est pas que ça, tomber amoureux. Parce qu’il y a bien des façons d’être et de vivre sa relation à l’autre. Et parce que ce n’est, tout simplement, pas le centre du récit.

 

Conclusion

   Les Disparus du Clairdelune est un seconde tome dans la lignée du premier, posé et riche en détails. La plume est toujours aussi élégante et documentée, les personnages toujours aussi humains et attachants, l’univers toujours aussi sombre et enchanteur. Si l’intrigue avance lentement et que la romance n’est pas conforme à la littérature jeunesse, c’est peut-être bien, après tout, parce que le récit se prête à une lecture pour tous les publics, y compris les plus matures. 😉

 

Et vous, envie de retrouver Ophélie sur l’arche du Pôle ? 🙂

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UN APERÇU D’AILLEURS SUR

La Passe-Miroir – T2 : Les Disparus du Clairdelune ?

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N’hésitez pas à faire un tour sur les autres blogs de critiques littéraires pour vous faire un meilleur avis sur le sujet. 😉

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15 réflexions sur “[Chronique Littéraire] La Passe-Miroir – T2 : Les Disparus du Clairdelune, Christelle Dabos

  1. Symphonie dit :

    Rien de spécial à ajouter, si ce n’est te remercier pour m’avoir incité à lire ce cycle^^ Je suis surprise que certains trouvent la romance conventionnelle, au contraire, je l’ai trouvé rafraichissante dans la mesure où elle prend du temps à s’installer. Puis les personnages commencent d’abord à se comprendre, puis à se respecter, avant de vraiment éprouver de l’affection l’un pour l’autre. C’est plus réaliste à mon sens que toutes les romances « coup de foudre ».

    Aimé par 2 personnes

    • Eleyna dit :

      De rien. Puis se donner de bonnes idées de lectures, c’est un peu le but de nos blogs littéraires (je me suis bien lancée dans le Livre des Martyrs grâce à toi). 😉
      Moi aussi, j’avoue. Après, je ne suis pas lectrice de romance, c’est peut-être davantage courant dans ce genre littéraire.

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  2. Ma Lecturothèque dit :

    J’ai justement aimé le fait que la romance ne soit pas l’élément principal, en tout cas dans les deux premiers tomes. Cela évite en plus que ce ne soit une énième histoire avec un coup de foudre dès la rencontre ! Et l’écriture… J’aime tellement !
    Bref, c’est une saga que j’aime beaucoup, et il me tarde de lire le quatrième tome – dont on attend encore la sortie mais je pense que nous n’aurons plus très longtemps à patienter 😉

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    • Eleyna dit :

      Je suis d’accord, c’est bien ce qui rend leur relation si intéressante à suivre.
      Et la plume est vraiment juste. On sent que l’autrice maîtrise son sujet ; outre le style, elle place les éléments de l’intrigue au bon moment et gère très bien la mise en scène. De ce point de vue, clairement, il n’y a rien à dire. ^^

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  3. entournantlespages dit :

    C’est mon tome préféré pour le moment, et je trouve que tu en parles très bien. Pas mal se sont apparemment ennuyé pendant la première partie plus lente, je ne me suis personnellement pas ennuyée une seconde tellement j’ai pris plaisir à découvrir plus en profondeur la cour de Farouk toute en illusion et paraître alors qu’Ophélie et Thorn forment un couple qui ne se plait guère à s’entourer de faux-semblants. Je suis moi aussi étonnée qu’on puisse parler d’une romance conventionnelle puisqu’elle est plus qu’atypique tout comme les deux personnages principaux. J’adore ce duo qui ne passe pas la journée à se dire des mots doux mais qui apprend peu à peu à se connaître et à se faire confiance.

    Aimé par 1 personne

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