[Chronique Littéraire] La Passe-Miroir – T4 : La tempête des Echos, Christelle Dabos

  Aujourd’hui, nous partons une dernière fois dans l’univers de Christelle Dabos, avec le dernier tome de la Passe-Miroir : La Tempête des Echos (Gallimard Jeunesse).

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FICHE TECHNIQUE

  • Titre : La Passe-Miroir – T4 : La Tempête des Echos cvt_la-passe-miroir-tome-4_6008
  • Auteur/Autrice : Christelle Dabos
  • Illustrateur/Illustratrice : Laurent Gapaillard
  • Édition : Gallimard Jeunesse
  • Collection : /
  • Genre : Fantasy
  • Public : Jeunesse, Adulte
  • Cycle : Oui (4/4)
  • Pages : 576
  • Parution : 28 Novembre 2019
  • Langue : Français
  • Format : Numérique – Broché
  • Prix :  13.99 euros – 19.90 euros
  • ISBN : 978-2075093866
  • Lien : Gallimard : La Passe-Miroir T4

Résumé : Les effondrements se multiplient, de plus en plus impressionnants: Babel, le Pôle, Anima… aucune arche n’est épargnée. Pour éviter l’anéantissement total il faut trouver le responsable. Trouver l’Autre. Mais comment faire sans même savoir à quoi il ressemble? Plus unis que jamais, Ophélie et Thorn s’engagent sur des chemins inconnus où les échos du passé et du présent les mèneront vers la clef de toutes les énigmes.

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MON AVIS

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Lu dans le cadre du 8e Challenge Littérature de l’Imaginaire.

 Pour retrouver les précédentes chroniques : Tome 1, Tome 2, Tome 3.

 

Couverture et Accroche

   La couverture de Laurent Gapaillard est toujours aussi belle, je suis toujours aussi admirative de son trait esquissé qui dessine les merveilles architecturales du monde de Christelle Dabos. Concernant le choix de couleur, pas vraiment de surprise : après le bleu, le jaune et le vert, nous avons donc droit au rouge, certes plutôt orangé, mais qui donne un aspect plus sombre, plus mature à la couverture. Un choix qui indique une urgence vitale facilement compréhensible après les dernières lignes du précédent tome, mais aussi la fin du voyage.

   Le résumé participe parfaitement à cette impression d’accélération de l’intrigue, avec une destruction du monde qui s’accélère et ne donne plus guère de temps aux protagonistes pour agir. Toutefois, le lecteur connait le rythme singulier des mésaventures d’Ophélie, il ne faudra donc pas s’attendre à une véritable sensation de course contre la montre. Après tout, il faut bien laisser le temps aux échos de répondre. 😉

 

Prose et Structure

    N’ayant pas relu les précédents tomes avant cette lecture, j’ai été un peu surprise de ne pas retrouver la maîtrise que je percevais jusqu’à lors (et que j’idéalise peut-être). La plume de l’autrice est certes toujours reconnaissable, mais il me semble qu’elle a perdu un peu de son élégance pour se simplifier, comme si on lui avait rappelé qu’elle écrivait pour des jeunes (il me semble qu’on a parfois critiqué la difficulté de lecture de ses romans, ça ne m’étonnerait donc pas que Gallimard s’en soit mêlé). Bref, j’ai été un peu déçue par l’usage limité du vocabulaire soutenu et l’absence de descriptions pointues, au profit d’effets de style que j’ai trouvé un peu redondants et plus enfantins (le principe de marteler une phrase entre plusieurs paragraphes fait notamment référence à la tradition du conte oral). J’imagine toutefois que ce choix permet non seulement de contenter les parents qui trouvent que leurs chères têtes blondes sont trop facilement en difficulté devant un mot inconnu, mais participe aussi à donner une impression d’accélération au récit. Bref, cela devrait satisfaire une grande partie du lectorat, mais au prix des spécificités linguistiques de l’autrice.

   Concernant la structure du récit, on suit le point de vue d’Ophélie, entrecoupé de plusieurs petits chapitres narrés par différents personnages dont la fonction est essentiellement d’apporter des informations au lecteur, trop limité dans sa compréhension des événements en ne suivant que les découvertes de l’héroïne. Rien de nouveau sous le soleil, puisqu’on retrouvait déjà ce principe dans les précédents tomes et que les auteurs l’emploient souvent lorsqu’ils ont conscience que l’intrigue dépasse leur protagoniste. Là où cela pourra déranger certains lecteurs, c’est que ces points de vue servent à la compréhension de l’univers et des événements passés, non à renseigner sur le destin des uns ou des autres. Ne vous attendez donc pas à visiter Berenilde ou à prendre des nouvelles de Farouk, ils ne sont plus centraux au récit et c’est parfaitement compréhensible. Après tout, les arches entières disparaissent, il n’est plus temps de s’intéresser aux complots familiaux et autres problématiques personnelles.

 

Personnages et Narrateurs

   J’ai terminé la précédente partie en vous parlant de la moindre importance des personnages secondaires, ceci afin de vous préparer à mon point de vue assez particulier sur l’ensemble des personnages. Il y a pour moi, à la fin du tome 3 ou au début du tome 4, un changement d’orientation sur la priorité donnée aux éléments du récit. Là où on se centrait jusqu’à lors sur les spécificités de chaque personnage (et la découverte de l’univers), les événements installent une urgence qui dépasse l’individu, au profit d’une réflexion sur la survie de l’humanité. Il ne me semble donc pas si illogique de m’éloigner des problématiques personnelles des uns et des autres, qui de toute manière n’auraient pas grand intérêt (on se doute bien que l’effondrement des Arches inquiètent tout le monde). Alors oui, ça ne plairait pas aux lecteurs très attachés à leurs personnages préférés qui grogneront de ne pas les voir suffisamment. Personnellement, je trouve que ça prépare bien à l’idée de les quitter.

   Bien entendu, nous retrouvons Ophélie, plus que jamais déterminée à comprendre quel est son lien avec Dieu et l’Autre, et comment les arrêter avant que ne disparaissent toutes les Arches. On sent qu’elle a bien évolué depuis le début de la série, toutes les épreuves vécues depuis son départ d’Anima l’ont forgée et ont en fait une protagoniste active et indépendante. A un point tel qu’elle avance désormais toute seule, et que l’aide apporté par les autres devient parfois assez secondaire (ce qui explique leur moindre importance). Un effet miroir entre le début et la fin de la saga plutôt intéressant donc.

   Désormais présent au côté d’Ophélie, Thorn perd un peu d’intérêt, il faut l’avouer. Certes, il en explique lui-même la raison à un moment donné du récit, mais il est évident que son moindre impact sur l’avancée de l’enquête déplaira à plus d’un lecteur. Personnellement, je trouve cela logique, c’est un peu l’effet inversée de l’évolution d’Ophélie (plus elle gagne en maturité, moins sa propre maturité lui est indispensable pour survivre). La relation entre les deux personnages a toujours été pour moi atypique et il était évident qu’elle se finirait de façon tout aussi singulière.

   Les personnages secondaires sont plus ou moins importants dans ce dernier tome. La série a apporté tellement de personnalités distinctes qu’il semblait assez peu probable qu’on puisse se consacrer à toutes, mais on aura toutefois une référence à la plupart d’entre elles. Parmi les plus importants, il y a notamment les personnages rencontrés à Babel dans le tome 3, puisqu’on y reste presque tout le tome. On retrouve ainsi Ambroise, toujours aussi adorable, Blasius et Wolf libres de vivre comme ils l’entendent, mais aussi des personnages au rôle plus antagoniste, comme Lady Septima ou les Généalogistes qui contrôlent Babel. Les chapitres hors point de vue d’Ophélie nous permettront de suivre Victoire et Archibald, une faible présence qui déplaira certainement à ceux qui avaient apprécié les premières apparitions de la petite fille en compagnie de son parrain préféré.

   Les autres se verront de plus loin, un peu comme de vieux amis dont on ne se soucie plus de la vie quotidienne, mais simplement de savoir s’ils y vont bien. On peut ainsi y voir une nouvelle référence à l’indépendance d’Ophélie qui, sans se défaire totalement des liens passés, n’a plus besoin de chaque personne qui l’aura portée durant l’aventure pour continuer d’avancer (et qui ont pour la plupart terminé leur propre arc narratif, inutile de les faire revenir pour le plaisir). Une façon aussi de rappeler qu’on ne reste pas toute notre vie le centre du monde de ceux que l’on côtoie. Et qu’il faut savoir prendre des chemins sans eux (ou pour ceux qui n’auraient toujours pas compris, il va falloir désormais apprendre à vivre sans vos personnages préférés, et arrêter d’imaginer que vous savez mieux que l’autrice ce qui aurait du advenir d’eux). 😉 

 

Univers et Atmosphère

   L’univers de Christelle Dabos s’étoffe davantage, notamment en nous entraînant dans le passé pour nous permettre enfin de comprendre pourquoi le monde est tel qu’il est. Pour rappel, suite à la Déchirure provoquée par Dieu, le monde est divisé en 21 Arches qui flottent dans une masse nuageuse dans laquelle il peut être difficile de circuler. Si jusqu’à présent tout était stable, depuis la fin du tome 3, les Arches commencent à disparaître par morceau. Un effondrement global qui semble lié à l’Autre, cet opposant à Dieu dont on ne connaît toujours pas l’identité.

   L’enquête d’Ophélie tournant autour de la compréhension du phénomène, lui-même lié à l’histoire de l’univers, il m’est difficile d’en parler en détail sans divulgâcher. Sachez toutefois qu’on ne quitte pas Babel (mais on ne quittait pas non plus le Pôle au tome 2, on se retrouve donc avec un répartition géographique assez symétrique). Plus d’épreuves à l’académie pour tenter d’entrer dans le Mémorial, mais un internement dans un observatoire pour personnes aux caractéristiques particulières. Un réflexion assez intéressante d’ailleurs sur la normalité, puisqu’il est ici question d’un programme censé « corriger » les gens qui ne seraient pas « normaux ». Une réflexion qui aujourd’hui encore, fait beaucoup de dégâts au sein de certaines populations. Mais Ophélie va encore plus loin puisqu’elle rejoint un programme avancé pour les gens inversés (traduction : ceux qui ont des « tares » irréversibles et dont la société ne sait pas quoi faire). Un choix qui permet de découvrir l’envers du décor de ce type d’établissement, un monde totalement fou où rien n’a de sens, où le personnel se complaît dans l’inaction, voire le renforcement des pathologies. Une bien triste métaphore de ces asiles où les gens sont cachés aux yeux de la population, sans jamais avoir la possibilité d’être guéris, puisqu’ils voient au contraire leur mal accentué par les mauvais traitements reçus.

   Comme vous l’aurez peut-être compris, les décors servent davantage à faire passer des messages qu’à développer l’univers, chose plutôt logique puisque celui-ci perd son intégrité, et n’a donc plus aucun intérêt à être exploré. Un choix qui déplaira à certains lecteurs, qui auraient certainement voulu découvrir d’autres Arches, d’autres cultures, d’autres pouvoirs. Mais voilà, ça n’a jamais été le but de l’histoire, et tout a toujours été fait pour infléchir l’intrigue vers la découverte du passé. Un autre type de voyage qui a tout autant à raconter, à vous d’accepter de monter dans le train. 😉

 

Intrigues et Thématiques

   Ophélie et Thorn découvrent qu’un morceau de l’Arche de Babel sur laquelle ils se trouvent a disparu sans prévenir. Dans leur course contre Dieu et l’Autre, Ils comprennent que leur temps est désormais compté. Ils doivent retrouver l’Autre avant que toutes les Arches s’effondrent, mais pour cela, ils doivent comprendre sa véritable nature. Malheureusement, les événements jouent contre eux : par peur d’une surpopulation sur une territoire toujours plus petit, les autorités de Babel décident de renvoyer les expatriés sur leurs Arches respectives. Pour rester, Ophélie n’a d’autre choix que de rejoindre l’observatoire des Déviances, là où d’étranges expériences sont menés sur les gens inversés, comme elle. Or, il se pourrait que les lieux dissimulent bien plus qu’un établissement de santé.

   A l’image du tome 3, Ophélie est plus active qu’en début de série, puisqu’elle décide elle-même de mener l’enquête au sein de l’observatoire des Déviances. Et plus elle avance dans cet univers complètement fou, plus les questions abondent et le mystère s’épaissit. On ne va pas se mentir, certaines ficelles pour maintenir le suspense sont un peu forcées, on retrouve notamment un manque de réflexion de la part des personnages sur certains indices jusqu’à ce que le moment soit venu d’en avoir la révélation. Un peu dommage donc, même si globalement l’intrigue au sein de l’observatoire est plus passionnante que celle au sein de l’académie dans le tome précédent. Ceci étant possiblement dû à l’objectif d’Ophélie, trop centré sur Thorn dans le tome 3, et qui est désormais un peu plus philanthrope dans ce dernier volet (encore que…).

   J’ai vu que beaucoup de gens trouvaient les choses trop complexes, or pour moi, le sous-texte sur l’acte créatif et notamment l’écriture était perceptible depuis longtemps. Je ne trouve donc pas l’intrigue de ce tome sortie de nulle part. D’accord, tout n’était pas prévisible depuis le tome 1, d’accord toutes les pièces ne servent pas comme on aurait pu s’y attendre, mais j’ai envie dire heureusement, sinon quel intérêt ? Je suis pour ma part satisfaite de cette orientation, j’ai toujours aimé les idées thématiques/signifiantes plutôt qu’esthétiques/consensuelles (ce que certains lecteurs demandent puisqu’il aurait fallu se promener sur d’autres arches, croiser des gens parce qu’on les aime, donner des morts visuellement symboliques, avoir un final hollywoodien…).

   Après, je reconnais qu’il y a des choix de l’autrice qui me parlent moins, notamment une gestion particulière d’un phénomène que j’apprécie peu, que ce soit dans cette saga ou ailleurs. La capacité à percevoir l’avenir. C’est simple, elle sert presque toujours à justifier les choix scénaristiques, à dire que ça devait se passer comme ça et pas autrement, à faire son Doctor Strange qui affirme qu’il n’y a qu’une seule chance sur 10 milliards de sauver la Terre, et c’est celle-là mon bon Iron Man… (bref, je m’égare ^^). J’ai toujours trouvé ça facile, je n’ai jamais apprécié, je n’apprécierais jamais. Ceci ne fait pas exception dans ce roman. Après, je peux comprendre qu’il s’agisse d’une métaphore sur l’acte d’écriture, pour signifier que tout est écrit d’avance et que c’est finalement le choix de l’écrivain d’infléchir le destin de ses personnages dans un sens ou dans l’autre. Mais voilà, au sein même de l’intrigue, ça ne me semblait pas indispensable pour entretenir cette réflexion.

    J’ai toutefois apprécié les thématiques de ce dernier volet, notamment sur la vision que l’on a de l’autre. C’est une question assez centrale, puisque Ophélie court après l’Autre, elle dit d’ailleurs elle-même qu’elle l’imagine comme un monstre, même si elle ne sait pas quel visage lui attribuer. Cet autre invisible qui provoque une peur viscérale et que l’on rend responsable de tous les maux de la Terre, est rejoint par cet autre qui ne nous ressemble pas. Ce sont bien sûr tous les patients de l’observatoire, du cas considéré comme bénin au cas le plus grave. Et il est intéressant de constater que dans cette catégorie, on y classe les personnes que l’on juge ingérables car violentes, incapables de communiquer ou de vivre seules, mais aussi les homosexuels ou encore les hypersensibles. Ainsi, le traitement de Cosmos, qui a un pouvoir d’empathie, montre bien l’incompréhension des gens sur cette capacité à ressentir de façon exacerbée au point de devenir dangereux. C’est une belle mise en abîme sur la perception que l’on a de l’autre, car un empathique ne fait que renvoyer les émotions de celui qui l’aborde. Une façon de dire que finalement, on a peur de la peur, on hait la haine, on aime l’amour… et on se juge soi-même. Dans ce rapport à l’autre, j’ajouterai aussi la défiance que l’on entretient envers son voisin, ses proches, sa famille. Pour vivre avec nous, l’autre doit nous ressembler, et tant que tout va bien, on garde une définition large de ce qui nous ressemble. Mais lorsque notre quotidien commence à s’effondrer, on réduit cette définition, critère après critère, en commençant par la notion d’origine (expulsion des étrangers), en finissant par celui du sang, et pour les plus extrêmes, à soi-même uniquement. L’autre fait peur quand on pense qu’il menace nos acquis, mais l’autre n’est pas toujours celui que l’on croit et n’est pas toujours la menace que l’on pense. C’est un peu, au fond, ce que nous raconte la fin de cette tétralogie.

 

Conclusion

   La Tempête des Echos clôture d’une façon surprenante mais significative une tétralogie de fantasy atypique qui aura attiré beaucoup de fans, certains intransigeants sur l’usage des personnages et de l’univers et donc facilement déçus dans leurs attentes, d’autres plus aptes à se laisser porter sur les ondes de Christelle Dabos. Faisant parti de cette seconde catégorie, j’ai particulièrement aimé l’intrigue et les thématiques développées, et si je reconnais que les personnages sont moins présents dans ce tome, il faut avouer qu’on avait déjà entamé la pente lors du précédent volet, afin de nous faire gentiment accepter la fin de leurs mésaventures respectives. Certains lecteurs l’acceptent d’autres non, quoi qu’il en soit, il s’agit là d’une belle conclusion qui a bien plus de choses à raconter que les destins individuels de nos personnages préférés. A voir si vous vous sentez le cœur à surpasser votre sentiment d’abandon pour embrasser des perspectives plus globales, et notamment votre rapport à l’autre. 😉

 

Et vous, avez-vous assistés à la tempête des échos ? 🙂

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UN APERÇU D’AILLEURS SUR

La Passe-Miroir T4 ?

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12 réflexions sur “[Chronique Littéraire] La Passe-Miroir – T4 : La tempête des Echos, Christelle Dabos

  1. Symphonie dit :

    C’est vrai que c’est logique que les personnages secondaires soient moins présents, mais c’est triiiiiiste XD ^^ par contre, lecture très intéressante, je n’avais pas perçu que cette discrétion des personnages répondait à la thématique de l’indépendance d’Ophelie, et ça fait complètement sens.

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  2. The teapot library dit :

    J’ai assisté à la tempête des échos. J’ai adoré même s’il m’a boulversé. Par contre, une seconde lecture me sera nécessaire pour en comprendre toute le complexité. Je l’ai lu trop vite, prise par l’intrigue et pressée de connaître le dénouement. Mais je pense qu’il y a énormément de choses dans ce livre, de messages plus ou moins cachés. Et je suis certaine d’être passée à côté de quelques uns. Ta chronique est très complète et analyse aussi les choix d’écriture de l’auteure, c’est super intéressant.

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    • Eleyna dit :

      Merci. 🙂
      C’est sûr que quand on est pris émotionnellement dans un livre, on peut passer plus facilement à côté de certains messages, ou tout simplement d’une autre vision personnelle de l’oeuvre. C’est une bonne idée de relire un livre qu’on a apprécié, on refait le voyage différemment et on peut ainsi voir de nouvelles choses, parfois avec plus de détachement. 🙂

      Aimé par 2 personnes

  3. Lionne BLANCHE dit :

    Pour le coup, je ne me suis pas sentie abandonnée. Il y avait tellement de choses à apprendre que je n’ai même pas eu le temps de regretter l’absence des personnages secondaires, alors que ça m’avait gêné dans le tome précédent.
    Je trouve aussi logique le choix de l’auteure en y réfléchissant : j’aurais trouvé ça étrange qu’on s’attarde sur le quotidien des autres personnages dans un tel moment. Le faire pour contenter tout le monde aurait donné un côté assez artificiel, je pense, et ça aurait très bien pu « ralentir la machine ».

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