[Parangons] Rencontre avec les personnages #3 : Eleanor

   Bienvenue pour cette nouvelle bulle dans mon univers des Parangons. Aujourd’hui, vous aller rencontrer Eleanor.

   Pour rappel :  Vous l’aurez sans doute remarqué, la fiche de personnage est pleine de critères avec des points d’interrogation. Pour découvrir les détails, j’invite chacun à laisser un commentaire et à me dire laquelle de ces sept questions il souhaite poser. Un point par personne, celui du portrait n’étant pour l’instant pas déblocable, car je n’ai pas d’esquisses à vous montrer. Sachez que ce sont les personnages eux-mêmes qui répondront, leurs interventions dépendront donc de leur caractère et de leur aisance en public. 😉

 

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Eleanor

 

Portrait en quelques questions

Eleanor, auriez-vous le temps pour répondre aux questions de nos visiteurs ?

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  • Un détail physique : Si vous ne l’avez pas déjà remarqué, vous finirez certainement par en entendre parler. Aussi, je préfère prendre les devants. Oui, mes iris sont d’un gris moucheté de violet, mais nul besoin de les comparer à des améthystes.
  • Un trait de caractère : ?
  • Une origine inavouable : Je suis la sœur adoptive d’Erwan. Il est un peu surprotecteur, mais je sais que je lui dois tout ce que je suis aujourd’hui.
  • Une spécialité guerrière : ?
  • Un talent pas si caché : Certains affirment que j’ai un don pour le chant. Pas celui qui jouit sans fautes notes d’envolées cristallines à faire blêmir les artistes d’opéras. Non, celui qui se perd dans les méandres de l’âme, qui effleure l’essence même du monde et se lie sans complaisance au divin. En toute honnêteté, lorsque je laisse courir ma voix au rythme d’un psaume, il me semble que le temps se suspend.
  • Une particularité vraiment particulière : Il me coûte de l’avouer, mais il m’arrive parfois de faire d’étranges songes. Ils reviennent, identiques nuit après nuit, jusqu’à disparaître soudain tels des enfants malheureux de ne pas être compris. Mais qu’y aurait-il à comprendre, dites-moi ?
  • Un souvenir de jeunesse : Vous connaissez les festivités d’Araman, célébrant le cycle de la vie et de la mort ? Bien sûr, elles sont attendues de tous, aussi bien petits artisans que grands seigneurs, simples citoyens que guerriers d’honneur. Et bien, figurez-vous que je n’y ai jamais assistées avant mes neufs ans. Avant cela, j’avais une fenêtre pour tout univers.

 

Instant de vie

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   L’onde courut d’étoile en étoile, déformant leur éclat en une troublante nébuleuse. Ressac en bord de rive anthracite, elle joua avec sa peau, la constellant de gouttelettes irisées, démultipliant cette voûte céleste jusqu’aux recoins les plus incongrus de son corps. Dans le creux de ses mains, un morceau d’univers, sublime mais éphémère. L’eau s’écoula entre ses doigts pour rejoindre son lit, vaste miroir d’un instant de perfection. Là, tout était tellement calme…
   Agenouillée dans le sable gris, l’onde du lac s’échouant sur les plis de sa jupe remontée sur ses cuisses, la jeune femme posa la paume droite sur son cœur et prit une inspiration. Elle tendit son autre main en un simulacre de demi-cercle, englobant la lune qui se reflétait sur le miroir d’eau. Un mot, puis deux. Doucement, au rythme des vagues qui caressaient ses jambes, elle éleva son chant vers la Déesse des songes. Jusqu’à lors silencieux, le vent rejoignit son ode, joua de ses percussions feutrées en effleurant les aulnes, anima les sonorités vibrantes des tiges de roseaux. Symphonie naturelle aux échos de berceuse, elle accompagna Eleanor jusqu’à la dernière note, comme un encouragement, une communion sereine.
   Alors qu’elle se taisait, la Parangon sourit. Elle ne savait si la Déesse l’écoutait. Probablement pas. D’ailleurs, le vent s’énervait sur les rives du lac, appelant les seigneurs des cieux à dissimuler les étoiles. De toute évidence, il allait pleuvoir.

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Pour poser des questions aux autres personnages, c’est par ici :

 

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